Vous l'aurez compris, depuis le départ du Chili, L'Esprit d'équipe a passé 52 jours en mer. Et aujourd'hui, nous arrivons aux Sables d'Olonne. Historiquement attaché au port de Saint Malo, le bateau va donc connaitre ce qui sera son port d'attache pour les années à venir, Les Sables d'Olonne.

C'était un peu ça le thème de notre dernière nuit. Hier nous vous avons parlé du trafic maritime présent et du passage au près ; mais ce Golfe, fidèle à lui même, a semble-t-il voulu fêter notre arrivée sur ses terres.

Certes il en a connu des ports, à commencer par ceux du Chili, puis pendant notre remontée, en Uruguay et aux Açores, mais rien comparé au trafic du Golfe de Gascogne. Notre entrée dans cette zone est, comme souvent, marquée par une hausse des rencontres en mer.

Avant de vous raconter la journée d'aujourd'hui, nous avons oublié quelque chose d'important hier : nous avons rencontré un ami ! En effet, vers 9h30, L'Esprit d'équipe apercoit un voilier au loin. Alors évidemment une course poursuite est lancée, la ligne de mire : l'étrave de cet Océanis 40.

Contrairement aux apparences, nous avançons avec méthode sur la mise en œuvre du deuxième pilote de secours qui a posé quelques soucis de capteur d'angle, lors de notre essai pour Noirmoutier.  Solution : poser un deuxième capteur d'angle pour le deuxième pilote et ne pas partager un même capteur d'angle... L'id&ea

Nous progressons vite avec des journées de presque 200 milles. Les conditions sont bonnes mais pas pour bronzer. Les nuits sont fraiches, personne ne monte barrer sans son bonnet, même les bottes sont de sortie. Les conditions de barre ne sont pas simples la nuit, comme elles sont toujours aussi noires.